72% des employés français estiment qu’ils peuvent faire mieux que leur patron
72, c’est le pourcentage de travailleurs français qui considèrent que dans leur poste actuel, ou le dernier poste qu’ils ont occupé, ils pourraient mieux faire que leur chef s’ils étaient à sa place, selon l’étude menée par le cabinet de recrutement Monster. Ce chiffre représente une part assez conséquente des salariés en France, mais est moins élevé que dans les autres pays. En effet, ils sont 87% d’employés à le penser en Inde, 84% aux Etats-Unis et 83% en Allemagne.
Cette étude témoigne surtout de la nécessité pour certains employés de mettre en place une stratégie pour une évolution de carrière, afin de devenir, pourquoi pas, chef eux-mêmes. Le directeur marketing du cabinet Monster, lui, considère que certains salariés concernés par ces statistiques devraient chercher un emploi qui sera mieux adapté à leurs ambitions et leur bien-être au travail, qui peut être mis à mal par la sensation de pouvoir faire mieux.
40% des français privilégient l’ambiance au travail à la rémunération
C’est encore une étude du cabinet Monster, effectuée par l’Institut OpinionWay, qui révèle que 40% des français pourraient changer d’emploi en raison d’une mauvaise ambiance de travail. 25% d’entre eux le feraient à cause d’un conflit avec un supérieur, 18% en raison d’une mauvaise entente avec des collègues.
L’ambiance au travail importe donc plus pour les français que la rémunération. Les plus sensibles à ce facteur sont les salariés de moins de trente ans. Il est effectivement important de nouer des liens cordiaux avec ses collègues. Et si vous n’avez pas encore votre propre bureau, voici les 4 clés pour bien travailler en open space.
77% des français ont encore une conduite à risque pour la protection des données professionnelles sur internet
C’est une étude de Hiscox/Ifop qui s’est inquiétée du comportement des salariés français face à la protection des données professionnelles, et il s’avère que, bien que 72% d’entre eux se considèrent bien sensibilisés à la question, 77% déclarent néanmoins qu’ils transportent des fichiers professionnelles sur clé USB ou disque dur externe, ce qui est considéré comme une conduite à risque.
Cette étude a constaté que beaucoup d’employés comptaient encore dans leurs habitudes des conduites à risque, telles que le partage de fichier ou de documents via des services gratuits non sécurisés, ou l’envoie de mails et de fichiers via leur boîte mail personnel. 63% ont admis ne pas verrouiller leur ordinateur avant de quitter leur poste, et le laisser allumer. Les TPE-PME sont les entreprises les plus vulnérables face à la protection des données professionnelles car elles y sont moins sensibilisées. Un problème récurrent de l’internet qui peut survenir même pour la protection des données personnelles.
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