La foire aux microbes
Selon la dernière enquête européenne sur les conditions de travail, en 2010, 4 salariés sur 10 sont allés travailler alors qu’ils étaient malades. La part des employés qui vont quand même au bureau alors qu’ils sont affaiblis est donc très importante. Mais pour quelles raisons, et est-ce une bonne chose ?
Même si les salariés peuvent tout de même fournir du bon travail lorsqu’ils sont malades, il est indubitable qu’ils seront moins productifs, car moins concentrés. En effet, il est difficile d’être au maximum de ses compétences lorsque notre état est altéré par la maladie, qui crée stress et fatigue. De plus, c’est prendre le risque de contaminer ses collègues, d’autant plus si vous travaillez en open-space. Vous ne supportez pas ce collègue qui possède une collection de mouchoirs usagés sur son bureau, et qui semble à chaque fois pousser son dernier soupir après une quinte de toux ? Alors ne devenez pas comme lui, vous n’êtes pas obligé(e) de partager vos microbes avec vos collègues (à moins que vous ne les aimiez pas).
 | "Selon la dernière enquête européenne sur les conditions de travail, en 2010, 4 salariés sur 10 sont allés travailler alors qu’ils étaient malades." |
Ne pas avoir peur de prendre un congé maladie
Il est donc préférable parfois, lorsque vous avez besoin de repos et de rester au chaud, de privilégier le congé maladie et de faire un break. Certains salariés préfèrent ne pas prendre de congé maladie, de peur de représailles de leur supérieur ou d’être mal vus par des collègues. Néanmoins, cela reste une absence légitime d’un employé, et personne ne peut le blâmer.
Un congé maladie doit se présenter sous la forme d’un certificat ou d’une lettre manuscrite du médecin traitant du salarié, qui doit indiquer le nombre de jours durant lesquels ce dernier sera absent, et le point de départ du congé. Un employeur ne peut en aucun cas refuser ce congé, ni remettre en cause votre contrat à cause de celui-ci. Ainsi, raison de plus pour rester chez vous : un congé maladie est un droit légitime du salarié.
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