3h de la journée de travail d’un salarié… sans travailler.
C’est le constat qu’a dressé le sociologue suédois Roland Pauls dans son étude sur le « travail inoccupé » : les employés passeraient près de 3h par jour de leur journée de travail sans travailler. Si certains parcourent l’internet, d’autres réservent des billets de train, commandent des vêtements ou des cadeaux, ou gèrent leurs comptes bancaires. Des salariés étirent aussi la pause-café, de 1h30 à 3h par jour en moyenne.
Paresse, manque de volonté ? Pas si sûr. Tous les secteurs sont concernés, et il s’agirait en réalité d’un certain besoin de libération de l’esprit ; en effet, les pauses nous aident à être plus productifs au travail. Attention tout de même à ne pas trop en prendre !
10 à 15 minutes par jour de rire pour être en bonne santé… et mieux manager.
C’est une tendance qui se répand chez les français : les ateliers de rirologie pour les managers. La rirologie, amenée en 2002 en France par Corinne Cosserou, qui a fondé l’Ecole internationale du rire. Des managers se retrouvent afin de travailler les bienfaits du rire sur leurs corps et leurs esprits, et mieux appréhender leur position hiérarchique et gérer le stress du travail.
Selon les médecins, il faudrait rire de 10 à 15 minutes par jour pour être en bonne santé. Or, on ne rirait en moyenne que 5 à 6 minutes par jour, et de moins en moins avec l’âge. En effet, si les enfants rient en moyenne 300 fois par jour, un jeune adulte de 25 ans ces rires seront réduits à 7. Les ateliers de rirologie ont donc pour objectif de faire retrouver aux managers leurs âmes d’enfant, qui pourra leur donner de bonnes armes pour mieux gérer une équipe et créer des liens dans l’entreprise.
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10% à 12% en moins sur le salaire pour les gauchers.
Selon un économiste d’Harvard, Joshua Goodman, les gauchers gagnent 10% à 12% de moins que les droitiers, à origine sociale équivalente, dans les populations américaines et britanniques. Pour Goodman, les gauchers seraient moins performants que les droitiers aux tests de QI.
Les gauchers représentent 12% de la population totale et ils sont un peu plus nombreux chez les hommes que chez les femmes. Après avoir été longtemps stigmatisés (aussi et surtout pour des questions religieuses), les gauchers sont vus de manière positive aujourd’hui. Cependant, Goodman affirme que cette différence de salaire entre droitier et gaucher s’explique par le fait que les gauchers ont des difficultés d’apprentissage et des troubles comportementaux. Les gauchers avec une mère droitière auraient, toujours selon Goodman, encore plus de difficultés, à cause de cette différence de latérisation qui troublerait l’enfant. Des considérations à nuancer…
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