La nouvelle version du Contrat de sécurisation professionnelle, objectif : emploi

Lundi matin se sont déroulées des négociations entre patronat et syndicats, qui devaient renouveler pour deux ans l’accord sur le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP), dont bénéficie les licenciés économiques. L’effectivité de ce contrat n’a pas été remise en question, mais quelques changements ont tout de même été évoqués. Cette future version du CSP, toujours en négociation, insiste sur les possibilités de reprise d’emploi des licenciés.

L’intérêt du CSP

Le CSP, système dont bénéficient pendant un an les licenciés économiques d’entreprises de moins de 1000 salariés sujettes à un redressement ou une liquidation judiciaire, a été mis en œuvre en septembre 2011. Depuis, près de 330 000 travailleurs en ont bénéficié. Fin septembre 2014, on comptait 101 000 bénéficiaires du CSP.

L’objectif de ce contrat est d’assurer un accès renforcé à la formation, avec un accompagnement personnalisé de l’allocataire. De surcroît, cette allocation n’est pas trop difficile à mettre en place financièrement par l’Etat, dans la mesure où elle est financée par le versement des indemnités de préavis à Pôle Emploi.

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"Fin septembre 2014, on comptait 101 000 bénéficiaires du CSP.
L’objectif de ce contrat est d’assurer un accès renforcé à la formation, avec un accompagnement personnalisé de l’allocataire."

Accélérer le retour vers l’emploi

Syndicats et patronat se sont réunis cette semaine pour parler du projet d’une baisse de l’allocation, de 80% à 75% du salaire brut de référence. Le but est de mettre ce contrat au niveau de l’allocation chômage classique, dont le montant s’élève entre 75% et 57% du dernier salaire. L’abaissement de l’indemnisation a également pour but d’accélérer le retour vers l’emploi, dans l’idée que les licenciés ne refuseront pas un emploi de peur de perdre les avantages donnés par celle-ci.

Afin d’inciter à un retour plus rapide vers l’emploi, le projet propose une prime, dont le montant est encore inconnu, pour toute reprise du travail, ce qui doit encourager tous ceux qui recherchent un métier. De plus, cette nouvelle version garantit un accès aux formations orienté vers les besoins de l’entreprise, ainsi qu’un allongement de 3 mois du CSP à partir du 6ème mois.

Les syndicats tels que la CGT ou la CFDT ont noté des avancées dans ce texte et devraient sans surprise marquer leur accord. En cas d’accord, cette nouvelle version du CSP sera signée par le patronat et les syndicats, et le dispositif sera effectif dès le 1er janvier 2015.
 

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