S’intégrer c’est bien, mais il ne faut pas en faire trop
Quand on est nouveau dans une équipe, ou même que l’on cherche à s’intégrer dans un groupe au bureau, avoir recours au commérage est une méthode facile et répandue. Arriver dans une conversation et annoncer que l’on a scoop, c’est la garantie d’avoir tout le monde pendu à ses lèvres et de s’assurer de sociabiliser avec ses collègues. De même, quand votre collègue vient vers vous par la suite en vous disant « Tu ne sais pas ce que j’ai entendu sur la nouvelle de la compta ? », quoi de plus tentant que de répondre des étoiles dans les yeux « Raconte ! » ?
Alors bien sûr, le commérage est une voie facile et plaisante pour sympathiser avec ses collègues, et dans la plupart des cas, s’il reste mesuré, il ne fait de mal à personne : mais point trop n’en faut. En effet, vouloir s’intégrer est une bonne chose, mais il ne faut pas en faire trop, car cela peut se retourner contre vous. Selon une étude britannique sur les habitudes de bureau les plus agaçantes, celle de propager des ragots occupe une place sur le podium. Effectivement, la question de la nourriture occupe les premières places : 12,2% et 11% des personnes interrogées se plaignent en premier lieu des collègues qui laissent de la nourriture pourrir dans le frigo de la boîte, et ceux qui mangent de la nourriture qui sent mauvais. 10,2% des salariés britanniques mettent en troisième position des attitudes les plus agaçantes au bureau le commérage. Une bonne façon de se faire mal voir du reste de l’équipe, donc…
 | "10,2% des salariés britanniques mettent en troisième position des attitudes les plus agaçantes au bureau le commérage. Une bonne façon de se faire mal voir du reste de l’équipe, donc…" |
Le commérage nuit aux autres, et peut vous nuire aussi
Se faire mal voir et faire mal voir les autres, en effet, car le commérage, sous ses airs inoffensifs au premier abord, peut se révéler une vraie arme de destruction de réputation. Peu importe le bienfondé de la rumeur, celle-ci ne tardera pas à circuler. Ainsi, même avec quelques paroles inoffensives, les choses peuvent être répétées et déformées et devenir un véritable phénomène, sans même que l’on s’en rende compte, et les choses peuvent vite nous retomber dessus.
Dire du mal de quelqu’un, cela peut être interprété, dans un sens, comme dire du mal également de soi. On peut passer pour quelqu’un de jaloux, par exemple, même si ce n’est pas notre motivation première. De plus, le commérage peut dans certains cas remonter aux oreilles des mauvaises personnes et nuire à votre carrière. Alors participer à des petites blagues et petits commérages entre collègue peut être drôle et être une bonne chose pour instaurer un bon esprit équipe, mais il faut toujours garder en tête qu’il ne faut pas aller trop loin.
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