Les candidats portant un nom discriminant augmentent leur chance de 32% avec un CV anonyme
Le texte qui traite la mise en place du CV anonyme en France est voté depuis 2006, et, en théorie, l’Etat a jusqu’au aujourd’hui pour publier le décret d’application de la loi. Mais ce dossier reste sensible, car beaucoup décrie le CV anonyme. En effet, si le patronat argue le fait que c’est difficile de le mettre en place, d’autres restent sceptiques quant à son efficacité.
En Essonne, une expérimentation a été menée : le conseil général a testé le CV anonyme pour ses recrutements et a comparé les données de celui-ci au premier semestre 2014 comparées à celles du premier semestre 2012, durant lequel étaient utilisés des CV classiques. Et le résultat est gratifiant : le CV anonyme permet aux candidats qui portent un nom discriminant d’augmenter leur chance d’être convoqué pour un entretien d’embauche de 32%, et de 36% pour une embauche. Le gouvernement va donc devoir trancher sur cette question qui reste épineuse depuis quelques années.
90% des diplômés occupent un emploi 30 mois plus tard
Selon une enquête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, 90% des étudiants qui ont obtenu un DUT, une licence professionnelle ou un master en 2009 ont trouvé un emploi durable dans les 30 mois qui ont suivi. C’est donc plus de 9 diplômés sur 10 qui sont concernés par ces chiffres, ce qui laisse présager un bel avenir aux étudiants français qui seront bientôt sur le marché du travail.
Ils sont 91% pour les diplômés d’un master, 92% pour les jeunes issus d’une licence professionnelle et 89% des étudiants ayant obtenu un DUT. Des résultats très appréciables peu importe le niveau du diplôme acquit. En revanche, l’accès au monde de l’emploi est plus facile dans certaines filières que d’autres. En effet, les filières les plus occupées par les jeunes diplômés sont le droit, l’économie et la gestion, ainsi que le secteur des technologies. Trouver un emploi en banque et assurance est également plus aisé.
Seuls 66% disent avoir un management honnête et transparent
Selon une récente étude de l’Edhec (Ecole des hautes études commerciales), seulement 66% des français se disent satisfaits de l’honnêteté et de la transparence de leur manager, contre 72% dans les pays étrangers. Toutefois, 80% des jeunes diplômés se disent satisfaits de leur intégration en entreprise.
En cause ? Les difficultés de réalisation de certains objectifs de carrière. En effet, les principaux objectifs de carrière des jeunes diplômés français sont tout d’abord acquérir de nouvelles compétences pour 49% d’entre eux, d’accomplir des missions diversifiées pour 17%, et enfin pouvoir profiter d’une perspective internationale dans leur emploi pour 14% des personnes interrogées. Or, 42% des jeunes diplômés pensent que l’objectif n’est pas atteint pour la perspective internationale, par exemple. Ainsi, même s’ils sont une grande part à se montrer satisfait de leur intégration dans l’entreprise, beaucoup critiquent le management qui, selon eux, devraient plus concorder avec leurs ambitions.
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