En effet, confrontées à des difficultés pour attirer de nouveaux talents et des contraintes de temps liées à des recrutements externes, les entreprises plébiscitent la mobilité interne car elles la trouvent plus facile, plus rapide et moins coûteuse.
La mobilité interne serait privilégiée pour renforcer les ressources de management et serait favorisée par une culture d’entreprise favorable et par des raisons budgétaires.
Par ailleurs, selon une étude PwC/Lindedin 2014, la mauvaise gestion des compétences coûterait chaque année 2 milliards d’euros aux entreprises françaises.
| "De plus en plus de turn-over résulte de conflits comportementaux et de conflits de valeurs." |
La gestion des talents internes adaptée à l’adéquation des compétences devient un enjeu humain et économique à part entière pour les employeurs. D’autant que plus du tiers de ceux-ci observent des « difficultés à recruter ».
L’évaluation est donc de retour dans le process de recrutement et constitue une réelle valeur ajoutée pour la gestion des talents et la sécurisation des recrutements.
L’évaluation est devenue centrale et au cœur du processus de recrutement dans des économies de plus en plus orientées sur le service et les relations interpersonnelles.
Ainsi se doter d’outils fiables, administrés par des professionnels qualifiés, permettant d’évaluer la personnalité, les motivations, et les compétences comportementales et de savoir-être (soft skills) ne peut que sécuriser les recrutements internes ou externes.
C’est d’autant plus vrai, que de plus en plus de turn-over résulte de conflits comportementaux et de conflits de valeurs. L’inadéquation d’un nouveau collaborateur avec la culture d’entreprise serait à l’origine de 26% des échecs de recrutement. Il ne faut donc pas sous-estimer le poids de ces dimensions subjectives et il reste à adapter les outils d’évaluation aux besoins de chaque entreprise.
Par Joëlle Espinosa, J.E. Conseil Evaluation et Recrutement
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