Les prix ont reculé de 1%
C’est le chiffre de la semaine : l’inflation a reculé de 1% en février selon une étude de l’Insee. C’est la première fois depuis 2009 que la France enregistre un recul généralisé des prix. D’après l’Insee, ceci est lié aux rabais effectués pendant les soldes d’hiver. Le secteur de l’énergie est le plus touché, avec un recul des prix qui atteint -7,1% sur l’année.
A court terme, la déflation est favorable aux ménages puisque cela signifie une baisse des prix. Le pouvoir d’achat augmente donc proportionnellement au recul des prix. Mais, la déflation, si elle est prolongée, signifie également une baisse des salaires.
En effet, le recul des prix rapproche la France du danger de la déflation, qui est définit par l’Insee comme un « recul généralisé et durable des prix ». Néanmoins, pour rentrer en déflation, il faudrait une chute des prix sur trois mois consécutifs au moins, or cette hypothèse a été écartée par l’Insee. Pour l’instant, le recul des prix est donc favorable aux consommateurs.
Emirates prévoit d’embaucher 11 000 personnes d’ici 2016
La compagnie aérienne Emirates, qui appartient à l’Emirat de Dubaï, connaît en ce moment une croissance phénoménale. Pour accompagner cette croissance, elle prévoit d’embaucher 11 000 personnes d’ici mars 2016. La moitié de ces embauches concerne des hôtesses, des stewards et des pilotes, mais aussi des emplois plus techniques du secteur aéronautique.
La compagnie emploie 75 000 personnes à ce jour ; elle représente le premier acheteur d’Airbus A380. D’ici 2020, elle prévoit de transporter 70 millions de passagers avec plus de 250 appareils. Pour cela, elle a mis en place un processus quasiment industriel de recrutement à travers le monde : 227 pays sont ainsi concernés. Emirates reçoit en moyenne 500 000 candidatures chaque année.
Avec 52,2 points en Février, le secteur privé renoue avec la croissance
L’étude de Markit publiée cette semaine a révélé un indice de croissance de 52,2 points en février : il s’agit du plus haut niveau depuis trois ans et demi. Le baromètre, qui analyse de manière confondue le secteur industriel et les services, avait enregistré une croissance à 49,3 points en Janvier.
Or lorsque l’indice dépasse les 50 points, il s’agit d’un signe d’une sortie de récession. D’après l’étude, cette sortie serait liée à un regain d’activité dans les services. Le secteur manufacturier a, au contraire, un peu reculé pendant 2014. En effet, l’étude, menée auprès de 750 entreprises françaises, révèle que le secteur tertiaire a atteint 53,4 points en février, contre 49,4 points en janvier. A l’inverse, le secteur secondaire s’est replié à 47,7 points contre 49,2 en janvier, ce qui signifie une récession dans ce secteur.
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