La robotisation pourrait entraîner la destruction de 3 millions d’emplois d’ici 10 ans
C’est une étude du JDD qui révélait ce chiffre cette semaine : l’avènement de la robotique et des technologies numériques pourraient conduire à la suppression de 3 millions d’emplois d’ici 2025, en raison de l’autonomisation grandissante des tâches, qui pourrait concerner 20% d'entre elles d’ici là.
A l’origine, l’automatisation devait alléger la charge de travail, mais il se pourrait bien que la logique s’inverse bientôt. D’après l’étude, de nombreux secteurs seraient touchés : l’agriculture, le bâtiment, les services aux entreprises et aux particuliers. Parmi les secteurs épargnés, on retrouve l’éducation, la culture et la santé, qui constituent des domaines peu automatisables. Les profils les plus touchés devraient être les professions intellectuelles exercées par la classe moyenne.
On pourrait s’attendre à une « destruction créatrice », concept cher à Schumpeter, qui veut que la suppression d’emplois obsolètes liée à une innovation engendrerait la création de nouveaux emplois, en nombre au moins égal si ce n’est supérieur aux emplois supprimés. Ici, d’après la même étude, cette robotisation ne permettrait de créer que 500 000 emplois dans les domaines d’avenir : environnement, nouvelles technologies, relation clients…
Les chercheurs précisent tout de même qu’il ne s’agit que d’une hypothèse. En outre, une telle situation présenterait des avantages : la numérisation de l’économie générerait 30 milliards d’euros de recettes publiques, et 30 autres milliards d’euros supplémentaires pourraient être investis.
L’E-commerce a généré 57 milliards d’euros en 2014
Alors que la crise affecte bon nombre de secteurs marchands, le e-commerce lui semble totalement épargné puisqu’il ne cesse de progresser.
La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) a publié son bilan annuel : le e-commerce a généré un chiffre d’affaires global de 57 milliards d’euros en 2014. Les dépenses en ligne ont largement augmenté puisque sur un an : un e-acheteur dépense en moyenne 1625€, un panier moyen en hausse de 11% par rapport à 2013.
Le nombre de transactions par année a lui aussi augmenté de 15% par rapport en 2013, atteignant le record de 700 000 millions. La période de Noël est sans surprise la plus fertile : 11,4 milliards d’euros sont dépensés sur cette période.
Aujourd’hui, le e-commerce représente 9% du commerce de détails, hormis les produits alimentaires. Ceci se traduit par la hausse du nombre de sites marchands : 20 000 sites ont été créés en 2014, pour un total de 157 300 e-commerçants sur le Web français.
Le chômage a baissé de 0,5% en janvier
C’est la bonne nouvelle de la semaine : le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 0,5% au mois de janvier, ce qui représente 19 000 chômeurs en moins. Il s’agit de la première baisse depuis 5 mois. Elle concerne essentiellement les jeunes, dont le taux de chômage a baissé de 1,4% depuis un an, soit 7 600 jeunes chômeurs en moins.
Ces chiffres sont encourageants et redonnent le sourire aux Français. En effet, d’après un sondage, la confiance des ménages français a augmenté au mois de janvier. Cette embellie est liée à plusieurs choses : les chiffres de l’investissement qui sont encourageants, la conjoncture internationale plus favorable, le plan de lutte contre le chômage longue durée, le pacte de responsabilité et de solidarité, la loi Macron…
Si le nombre de chômeurs reste élevé en France, il y a de bonnes raisons de penser qu’il devrait diminuer pendant l’année 2015…
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