1,5 million d’étudiants inscrits à l’Université en 2013-2014
Sur l’année 2013-2014, il y a 2,5% d’étudiants supplémentaires inscrits à l’université qu’en 2012-2013 en France (en comptant les DOM, la Polynésie Française et la Nouvelle-Calédonie). Cela représente 1 505 600 étudiants en université, selon la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), et une hausse de 100 000 étudiants par rapport à l’année précédente. 80% de ces inscrits sont titulaires d’un baccalauréat général, 15% d’un baccalauréat technologique et 5% d’un baccalauréat professionnel.
Sans surprise, les plus grosses augmentations touchent les licences et les masters. En revanche, les doctorats sont touchés par une baisse de -1,2% des effectifs. En revanche, presque toutes les filières progressent, hormis la filière « Administration Economique et Sociale » qui recule de 2%.
L’étude révèle également qu’il y a plus d’étudiantes que d’étudiants (57,7%), et ceci varie très largement selon les filières : en Lettres et Langues, on retrouve 70% de filles, en Droit et Sciences politiques, 64,3%. A l’inverse, il n’y a que 38,6% de filles en Sciences et 28,7% en Staps.
10 jours de congés après le décès d’un enfant
L’Assemblée nationale avait déjà voté cette loi en novembre 2011… Il aura donc fallu 3 ans et demi pour que le Sénat valide l’allongement du congé décès.
Grâce à cette loi, les salariés bénéficieront de quelques jours de congés supplémentaires suite au décès d’un proche, par exemple de 10 jours (au lieu de 2 actuellement) dans le cas du décès d’un enfant ou 5 jours pour celui d’un conjoint, d’un des parents, d’un frère ou d’une sœur mineurs. Le Ministre de Travail, François Rebsamen s’est réjoui de cette loi dans un tweet et a déclaré « Le décès d’un proche est une épreuve, quelles que soient les circonstances ».
« Les jours d’absence pour évènements familiaux n’entraînent pas de réduction de rémunération. Ils sont assimilés à des jours de travail effectif pour la détermination de la durée du congé annuel ». François Rebsamen a rappelé l’importance de manifester sa solidarité et son empathie face à la douleur d’une mère, d’un père, d’un conjoint… et de leur donner des « congés exceptionnels d’une durée décente »
2,3 millions de postes dans l’entrepreneuriat social
Aujourd’hui en France, l’économie sociale et solidaire concentre 13% de l’emploi cadre et 10% de l’emploi salarié selon l’Insee, soit plus de 2,3 millions de postes. Et le futur de ce secteur est prometteur, puisque selon les estimations, d’ici 2020, plus de 600 000 emplois supplémentaires devraient être à pourvoir.
Le Comptoir de l’Innovation est un acteur majeur de ce secteur. Aujourd’hui, il gère 30 millions d’euros et a soutenu plus d’une centaine d’entreprises sociales. D’après lui, l’économie sociale et solidaire pourrait représenter à terme entre 5 et 10% du PIB.
Les Français eux, croient en ce modèle. D’après un sondage OpinionWay, six français sur dix estiment que les solutions proposées par les entreprises sociales devraient être plus souvent utilisées par le gouvernement pour régler les problèmes sociaux et environnementaux.
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