Et une de plus ! Après le burn-out et le bore-out, une nouvelle maladie au travail a été diagnostiquée : le brown-out. Si vous trouvez que les tâches professionnelles que l’on vous donne sont inutiles, cela veut dire que vous avez le syndrome du brown-out ! Traduite par « baisse de courant psychique», cette pathologie contamine donc les salariés en perte d’énergie au travail dû à des tâches professionnelles inutiles. Maladie passagère ou incurable ? Direct Emploi vous livre l’ordonnance.

Êtes-vous atteint de brown-out ?

Plusieurs comportements et sentiments semblent être synonymes de syndromes de brown-out :

• Vous effectuez votre travail sans pour autant comprend la valeur et l’intérêt de vos tâches professionnelles. Pour vous, le travail est une corvée qui ne vous stimule pas mentalement.
• Vous avez l’impression que votre to-do-list ne diminue jamais et que vous avez toujours plus de travail à faire.
• Vous avez démissionné mentalement de votre travail, vous ne prenez plus en main votre carrière et vous ne prenez plus de décisions importantes pour vous-même.
• Lorsque vous êtes en réunion, vous contribuez au minimum et vous avez tendance à mettre en avant les risques plutôt que les opportunités.
• Votre vie privée souffre de la situation : vous n’êtes plus en forme, vos relations amicales et familiales se dégradent et vous devenez agressif.

En résumé, l’individu atteint de brown-out a le sentiment d’être inutile au sein de son entreprise et s’ennuie toute la journée. Il ressent une incompréhension du monde de travail et du rôle qu’il y joue. Pour lui, ses tâches professionnelles sont inutiles, voire contre-productives. Il y a une baisse d’engagement au travail de sa part, dû à une perte de sens et de reconnaissance au travail.

Quelles sont les causes et les conséquences du brown-out ?

Plusieurs causes peuvent être à l’origine du brown-out :
• Le poste que vous occupez actuellement ne vous correspond pas. La faute à qui ? Au recruteur premièrement parce qu’il n’a pas su bien vous juger et à vous également car vous vous êtes menti à vous-même pour être embauché à tout prix.
• Vous avez une mauvaise hygiène de vie ! Vous négligez principalement le sommeil, pourtant primordial pour la récupération du corps et de l’esprit.
• Votre poste a évolué et vos tâches professionnelles ont changé. Vous avez du mal à gérer votre évolution professionnelle.

Pour le salarié atteint du brown-out, les conséquences sur son travail se traduisent par des tâches contre-productives. Il aura l’impression que la vie de bureau sollicite la pire part de lui-même au détriment de la meilleure.

Peut-on guérir du brown-out ?

Le brown-out est principalement synonyme de mal-être au travail. Pour vous en sortir, on vous préconise un changement radical : une promotion, un changement de poste dans l’entreprise ou même une démission. Ce changement vous garantira un environnement nouveau et inconnu !
Vous pouvez aussi tenter une reconversion professionnelle, dans le secteur de l’artisanat par exemple qui séduit de plus en plus de cadres par les dimensions de temps et d’engagement corporel dans le produit.
Globalement, fuir le brown-out c’est fuir la routine. N’ayez pas peur du changement !

Dans la famille des maladies professionnelles, je demande le brown-out ! Nouveau membre aux côtés du burn-out et du bore-out, cette pathologie se traduit par le sentiment d’utilité au travail et d’absurdité des tâches professionnelles. Les secteurs professionnels les plus concernés semblent être : les ressources humaines, le management, le conseil, la finance, l’industrie et les emplois de bureau en général. Quant aux postes concernés, on parle beaucoup des PDG, des cadres dans l’industrie et des avocats d’affaires. A quand la maladie du anti-août traduite par une flemme de travailler le mois d’août ?