Travailler le dimanche

En France, le repos du dimanche a été instauré par la loi du 13 juillet 1906. Seuls les petits commerces et les entreprises de spectacle ont alors le droit d’ouvrir le dimanche. En août 2009, la loi Maillé a permis à tous les commerces de lever leur rideau cinq dimanches par an, et aux magasins d’alimentation d’ouvrir jusqu’à 13 heures. Les enseignes situées dans des zones touristiques définies par la loi, tout comme les vendeurs de meubles et les jardineries, sont autorisés à ouvrir tous les dimanches.

Aujourd’hui, tous les commerces souhaitent proposer l’ouverture de leur magasin le dimanche. Voici quelques éléments de réflexion par rapport à cette évolution côté entreprise mais aussi côté salarié.

Un moyen de gagner plus d’argent

Le dimanche est payé double et récupérable. Bien sûr, il faut que cela reste sur la base du volontariat.

Les mères de famille préfèrent travailler le dimanche et ainsi éviter des frais de garde le mercredi, pour les étudiants, c’est une source de revenus supplémentaires.

Un moyen de faire ses achats dans de bonnes conditions

Pour éviter la foule du samedi, de plus en plus de gens font leurs achats le dimanche. En effet, le dimanche, il y a moins de monde dans les magasins et les courses deviennent une grande balade en famille.

Le centre commercial est souvent perçu comme un lieu de vie sociale et d’échange dans des villes ou les relations humaines sont souvent limitées.

Le dimanche après-midi c’est plus agréable qu’en fin de journée après le travail, ou le mercredi qui est consacré aux activités des enfants.

Maintenir un jour consacré à la famille

Beaucoup pensent que le dimanche joue un rôle social où la famille se retrouve, et qu'il faut le préserver. En effet, la semaine passe vite et les moments où toute la famille est au complet sont rares.

De plus, c’est souvent la course avec les horaires de boulot, d’écoles, les activités et les courses du samedi. Alors le dimanche, c’est le seul jour calme de la semaine qui permet de souffler et vivre en famille des moments heureux.

Une différenciation entre les entreprises qui créent une injustice

La loi actuelle est injuste et incohérente, en effet certains commerces qui vendent des produits similaires ont le droit d’ouvrir et d’autres pas.

La loi Maillé défavorise les artisans, notamment par rapport aux grandes surfaces qui trouvent pour certaines des dérogations, comme les magasins de meubles ou de jardinage.

L’avenir est dans une réglementation simplifiée, stabilisée et respectée par tous.

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