La définition NFT
A la base, les NFT représentent donc uniquement un jeton numérique non fongible, il s’agit en effet d’une sorte de titre de propriété sur un élément numérique qui possède comme particularité d’être infalsifiable rendant donc cet objet unique et protégé.
Afin de mettre en place cette technique, l’œuvre d’art est tout simplement cryptée par l’intermédiaire de la blockchain, une technologie permettant de stocker et de transmettre des informations de manière sécurisée sans aucune intervention humaine en se transférant de manière autonome. Il ne peut pas y avoir de doute sur l’authenticité d’une œuvre. L'inscription de l'intégralité de son historique dans une blockchain permet cette traçabilité réputée infaillible.
Le droit de propriété des œuvres d'art numériques
Avant l’arrivée d’internet, les artistes travaillaient avec des techniques conventionnelles, le pinceau ou encore le burin et la reproduction était difficile mais pas inconcevable.
Avec le développement des ordinateurs, les objets numériques sont apparus avec des œuvres composées d’image et de technologie, sauf qu’ici la reproduction est devenue monnaie courante. N’importe quelle œuvre d’art est devenue facilement duplicable et rien ne permettait de la protéger. Désormais, les NFT sont là pour développer l’avenir de l’art numérique et les rendre accessibles et limités, tout en cherchant à les sécuriser.
Des NFT vendus à des prix exorbitants ?
Avec les NFT, le marché de l'art semble prendre un tournant déroutant : pourquoi acheter une œuvre numérique qui par principe est duplicable à l’infini ?
La réponse n’est pas encore là mais rien n’y fait, les NFT sont désormais ultra prisées des collectionneurs d'art numérique, ces actifs sont devenus le moteur de l'ascension de crypto-artistes qui étaient inconnus jusqu'à maintenant.
Un des exemples les plus importants a été réalisé par la société américaine Larva Labs en 2017 et vendu au mois de juin 2021. Il s’agit d’une série de créatures intitulée le CryptoPunk au numéro 7523, représentant des visages pixélisés rappelant des personnages de jeux vidéo dans les années 80 comme Pac Man.
Cette œuvre d’art numérique vient de créer le buzz après l’achat de ce crypto Punk par Shalom McKenzie, premier actionnaire de l’opérateur américain de paris en ligne DraftKings, pour plus de 11,75 millions de dollars. Il détient désormais la deuxième œuvre d’art NFT la plus chère de l’histoire derrière « Everydays » de l’artiste Beeple, vendue 69,3 millions de dollars.
Grâce aux NFT, toutes les transactions sont désormais répertoriées sur une base de données que personne ne peut modifier les rendant uniques et certifiés. De quoi rassurer les collectionneurs et leur donner la garantie de propriété d’une œuvre.
La technologie blockchain semble continuer à parler d’elle et l’avenir de l’art est en plein développement. Reste à savoir si les NFT ne sont que des spéculations ou un projet durable et sérieux.