Tout d’abord quelques chiffres
Selon la dernière enquête insertion de la Conférence des Grandes Ecoles, publiée le 15 juin dernier, on constate une hausse de 10,7 points du taux net d'emploi pour les diplomés de grandes écoles par rapport à l'année dernière. Aujourd'hui 89,6% des diplômés sont employés moins de 6 mois après avoir obtenu leur diplôme.
Les secteurs dans lesquels l'insertion est majoritaire sont le conseil et les nouvelles technologies.
Mauvaise nouvelle pour les désireux de quitter la France une fois leurs études terminées : la part de jeunes diplômés travaillant à l'étranger n'a pas retrouvé son niveau d'avant crise. Aujourd'hui, seuls 11,7% des nouveaux diplomés de grandes écoles débutent une carrière à l'international.
La concurrence des promotions sortantes
En 2022, la promotion sortante de jeunes diplômés se retrouve en concurrence sur les mêmes postes à pourvoir avec les diplômés de la promotion 2021 qui cherchent encore un premier emploi et même parfois certains diplômés 2021.
Ainsi c’est presque trois promotions de jeunes diplômés qui viennent faire le siège des entreprises pour trouver le premier emploi. A cela, il faut aussi rajouter la tendance aux recrutements d’alternants qui viennent renforcer les équipes dans les sociétés.
Les secteurs qui ont vite redémarré
Post crise sanitaire, l’Informatique, les télécommunications et l’ingénierie, gestion sont repartis toujours plus vite et sont immédiatement moteurs pour le recrutement notamment de jeunes diplômés de niveau bac + 4/5 issus des écoles d’ingénieurs ou d’universités scientifiques.
Les ESN ont également revus leurs commandes à la hausse et il leur faut répondre par des recrutements sur tous les domaines, notamment avec aussi des profils de jeunes diplômés issus des écoles de commerce et universités de gestion.
Les secteurs les plus en vogue en 2022
Parmi les secteurs qui recrutent le plus de diplômés de grandes écoles, on retrouve les sociétés de conseil, cabinet d'audit et bureaux d'études. Les secteurs du BTP, de la banque et des assurances sont également des secteurs porteurs, tout comme le commerce ainsi que l'immobilier et la transition énergétique.
La santé reste toujours un secteur qui recrute en masse, en effet, ce secteur manque cruellement de personnel et la demande a du mal à être sastisfaite par le peu de candidatures.
Le mot d’ordre : Elargir son spectre de recherche et faire preuve de souplesse
Dans ce contexte légèrement sombre pour les débutants, mais avec de belles éclaircies, pour vous éviter une longue et difficile marche vers l’emploi, nous invitons à élargir la recherche et faire certaines concessions en termes de poste, de secteur d’activité, de contrat et même de rémunération.